Insémination artificielle
Cette année, j’ai voulu faire un essai sur des génisses, en les faisant inséminer.
L’élevage a, à ce jour, deux taureaux pour saillir le troupeau. Ces derniers sont remplacés tous les 3 ans, afin d’éviter la consanguinité. A chaque changement de taureaux, le choix est fait d’améliorer la génétique.
En optant pour l’insémination sur un petit lot de génisse, le but était d’améliorer plus rapidement la génétique : meilleure croissance et développement musculaire des veaux, augmentation du gabarit des vaches…
Dans un premier temps, l’inséminateur est venu poser des deltas (diffuseur hormonal visant à couper le cycle menstruel en cours et de grouper les chaleurs) dans le vagin des génisses. Ces derniers ont été retirés une semaine après. En parallèle, les génisses ont reçues deux injections, afin de relancer leurs cycles. Puis elles ont été inséminées 12 jours après la pose des deltas.
Les paillettes venaient de 3 taureaux différents, qui conviennent aux génisses. Une fois les paillettes décongelées, elles sont insérées dans l’utérus.
Une échographie a été réalisée 48 jours après l’insémination artificielle. Sur les 9 génisses inséminées seulement 7 sont pleines.
En conclusion, l’IA a un coût non négligeable, environ 40€ par animal contre 30€ pour l’équivalent avec un taureau dans l’élevage. Un second lot de génisses sera inséminé courant mars. Les premiers vêlages (courant septembre pour le premier lot) nous dirons si nous prolongerons l’expérience en 2022.